L’autogire, c’est une histoire qui remonte très loin, à la petite enfance. En effet, à l’âge de 7 ans, on m’a offert un livre qui s’appelait « l’histoire de l’aviation ». Sur l’une des pages de gauche en haut il y avait la photo de « Juan de La Cerva » avec son autogire. Et ce coup de coeur est resté gravé en moi. J’ai longtemps fait du parapente et du paramoteur. Mais, lorsque j’ai enfin eu les moyens de réaliser mon rêve, je suis devenu pilote et instructeur d’autogire. De plus, je suis même devenu pilote hélicoptère pour revenir ensuite à mon premier amour.

Lorsqu’on regarde un autogire de loin, on va d’abord le prendre visuellement pour un hélicoptère. Mais la différence entre ces deux appareils réside dans le fait que le rotor de l’autogire n’est pas entrainé mécaniquement comme sur l’hélicoptère pendant le vol. C’est le vent relatif, le fait de se déplacer qui le fait tourner. Une poignée sur le manche sert à pré-lancer le rotor avant le décollage pour lui donner le nombre de tours nécessaires. Ensuite cette poignée est lâchée. Il y a une accélération puis une prise de vitesse et décollage. C’est pour cela que c’est un appareil très sécuritaire.

L’avantage de la machine côte à côte, c’est de permettre, pendant un baptême, de voir les réactions ou les appréhensions du passager. Ainsi le vol va être réalisé en fonction de ce qu’il ressent.

Parce qu’il est vrai que, si des personnes ont une petite angoisse, il ne va pas être fait le même vol ou le même décollage que pour des gens qui ont l’habitude de faire du grand 8. Le pilotage de l’autogire permet d’effectuer un pilotage très cool ou un pilotage beaucoup plus dynamique. Cela en fait une machine extraordinaire.

Que vous souhaitiez voler en toute tranquillité ou que vous recherchiez une montée d’adrénaline, notre préoccupation sera de répondre à votre attente en toute sécurité.

Michel chante